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Comment récupérer de l’eau de pluie pour son jardin ?

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Nous avions pu voir concernant l’entretien de la pelouse que le nombre des arrosages est à réfléchir dans l’organisation annuelle. Lorsque vous arrosez votre jardin avec de l’eau du robinet, cela représente un coût absolument pas négligeable en 2018. De plus, l’eau n’est pas une ressource naturelle inépuisable et il serait dommage de ne pas exploiter celle qui tombe du ciel, c’est gratuit !

Notre région Nord Pas de Calais bénéficie d’un niveau de précipitation toujours appréciable tout ua long de l’année et lorsque la pluie tombe les plantes et gazons sont bien humidifiés. Récupérer et stocker tous les excédents sera pour vous toutefois un réel bénéfice pour les mois plus délicats (juillet et août notamment). Une réflexion s’impose donc pour déterminer si vous avez besoin d’une citerne extérieure ou enterrée, d’un bassin et de la récupération de l’eau de la maison, de la rivière ou de l’étang à proximité sur votre terrain…

Récupérer de l’eau de pluie avec une citerne extérieure ou enterrée

Plus que pour la région où vous vous situez, c’est au niveau de votre commune que vous devez prendre l’information suivante : Quelle est la pluviométrie moyenne annuelle en millimètres ? Pourquoi ? Pour calculer le volume d’eau de pluie récupérable à partir des gouttières.

A partir de ces données, multipliez par la surface de la maison en mètre carré. Retirez 10 pour cent de ce résultat pour les pertes. Par exemple, pour la commune de Lille dans le Nord, les moyennes annuelles sont de 673 millimètres. Si votre maison fait une surface de 100 m2, vous multipliez 100 x 673 pour obtenir 63 700 litres. Retirez 10 pour cent, cela nous fait un total de 60570 litres (63700 x 0,9). En mètres cubes, comptez ici 63,70 m3 par an. Un beau potentiel d’arrosage !

En ce qui concerne l’installation d’un réservoir extérieur, il suffit de le placer sous une gouttière avec éventuellement un récupérateur au-dessus du contenant si cette dernière descend jusqu’au sol. Faites installer n petit robinet en bas pour remplir votre arrosoir ou fixer un tuyau d’arrosage. Pensez vraiment à placer un couvercle pour protéger l’eau des débris, du soleil, des larves de moustiques, etc.

Notre Conseil : Pour améliorer l’esthétique, nous vous invitons à planter quelques arbustes, des panneaux de bois, du bambou éventuellement pour dissimuler votre réservoir.

Les cuves enterrées qui peuvent généralement disposer de capacités bien supérieures (de 1000 à 30000 litres facilement) ont l’avantage de ne pas être visibles. Une pompe pour remonter l’eau s’avère nécessaire. Vous pouvez même avoir une cuve proposant un gestionnaire de l’eau qui, lorsque la cuve sera vide, fera basculer le système vers le réseau de distribution d’eau potable.

Précisons ici que si le procédé est parfaitement apprécié, vous pourrez utiliser cette eau en vertu de l’arrêté de 2008, outre pour votre jardin, uniquement pour les chasses d’eau, le lavage des sols et sous certaines conditions pour le lavage du linge. Demandez-nous conseil.

Bassins, récupération d’eau de maison, source et rivière

Nous vous avons installé un bassin d’agrément dans votre jardin ? Pourquoi de pas y puiser l’eau de temps en temps ? Faites toutefois attention à ne pas limiter l’apport nécessaire à vos plantes aquatiques et n’utilisez que de l’eau ayant décanté au préalable dans une cuve pour éviter l’apport de matière indésirables. Choc et thermique et PH sont à prendre également en compte ! Demandez à nos experts pourquoi !

Vous lavez vos légumes avec de l’eau potable ? Et si vous l’exploitiez également pour vos semis ? Pour les eaux de lavage avec des produits biologiques, si vous souhaitez la récupérer, songez là encore à utiliser un sceau ou un autre contenant pour la laisser décanter. Les systèmes d’assainissements individuels sont ici les bienvenus.

Vous avez une source ? Faites ici bien attention car puiser dedans, c’est exploiter les nappes phréatiques ou les rivières souterraines qui peuvent être basses par ailleurs. Renseignez-vous auprès de votre commune. Cela dit, c’est l’occasion de réfléchir ici à un double système de récupération des eaux pluviales et de pompage d’eaux souterraines. Un puits et une pompe peuvent potentiellement faire l’objet d’une installation y compris pour mettre en place un système d’arrosage automatique.

Obligation : ne pas détourner les rivières, ne pas polluer et ne pas tarir !

De même, une rivière en surface cette fois est également exploitable. Vérifiez par contre son niveau de pollution, sa température et la présence de nitrates notamment. Une analyse de laboratoire sera un bon moyen de prendre la décision d’utiliser cette eau régulière. Pour un étang ou une rivière, tournez-vous vers nos experts et votre commune pour en savoir plus.

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