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Pourquoi la plantation impacte-t-elle l’entretien des plantes grimpantes ?

Conseils Jardin

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Pépiniéristes et jardineries proposent l’achat de plantes grimpantes en conteneur, c’est-à-dire en récipient de matière plastique. Lorsque vous cherchez à acheter ce type de plante, vérifiez d’abord qu’elle est en bonne santé et notamment que les racines ne sortent pas par les trous de drainage du récipient. Ce type de cas rend en quelque sorte aléatoire la plantation des plantes grimpantes ensuite et donc nécessairement l’entretien qui va avec. Pour les rosiers, d’octobre à mars, ils sont vendus à racines nues ; vérifiez pour ici qu’il existe un chevelu, c’est-à-dire de petites racines fines non desséchées et suffisamment développées. Passons aux étapes de plantation et d’entretien.

Bien choisir l’exposition

Une plante grimpante aura dans la nature envie d’escalader les troncs des arbres. Son but est de parvenir ici au niveau de la canopée où elle elle trouve le soleil. Il en ressort donc que de nombreux arbustes à crampons comme la glycine, le jasmin ou encore la vigne ont besoin d’ensoleillement quotidien. Toutefois, dans bien des cas, la base de la plante grimpante au moment de la plantation est plus judicieusement ombrée alors que le sommet, quant à lui, est lui à la lumière.

Un lierre par exemple, adore les expositions ombragées. Il est presque capable de se développer entièrement sans exposition solaire.

Le chèvrefeuille est aussi particulier ; Il aime le plus souvent l’ombre claire mais c’est assez variable selon les espèces.

Planter vos plantes grimpantes au printemps, en automne ?

Le printemps, pour les plantes grimpantes, c’est en général la meilleure période pour le faire. Les jardiniers essaieront de les planter essentiellement en mars et en avril. C’est surtout le cas d’ailleurs pour les espèces les moins rustiques afin qu’elles commencent à développer leurs racines hors du froid de l’hiver.

Pour les espèces plus rustiques, c’est souvent possible en automne !

Les rosiers grimpants, précédemment évoqués, ont intérêt à être plantés juste après leur achat, de octobre à mars.

Pour les plantes en conteneur, pensez à laisser ce dernier dans l’eau quelques dizaines de minutes. Puis, lorsque vous aurez choisi l’endroit où mettre votre plante dans le jardin, creusez un trou un peu plus profond que le récipient et environ trois fois plus large. Pensez ici à mettre un eu de terreau ou du compost, tassez le tout et placez dessus la motte de la plante.

Réglez la hauteur en posant un bâton en travers du trou de manière que le collet de la plante grimpante soit au niveau du sol environnant. Rebouchez ensuite et formez une petite cuvette autour du pied pour retenir l’eau d’arrosage.

Attention, certaines plantes comme les clématites ou le lierre, il est souvent préférable de coucher la motte. Ombrager la clématite au départ peut être aussi tout à fait utile.

Pour les plantes à racines nues, il faut ici supprimer les racines desséchées et tremper le reste dans le pralin (une boue fertile). Demandez-nous conseil au besoin, il s’agit le plus souvent de poudre d’hormones et d’argile que l’on trouve e jardinerie. Tassez doucement une fois trou, terreau et racines déposées.

La plantation au pied du mur est parfois plus technique car il existe souvent des fondations, donc un sol moins profond à immédiate proximité. Il faut donc ici creuser un trou à trente ou quarante centimètres de la maçonnerie. Enrichissez la terre d’une bonne dose de terreau. Inclinez également le tuteur pour amener la tige jusqu’au bas du treillage ou au fil de fer.

L’entretien des plantes grimpantes du jardin

L’entretien des plantes grimpantes se décompose en trois étapes le plus généralement : la fertilisation, le palissage et la taille. Évidemment, l’avantage de ce type de plante réside dans le fait qu’elle nécessite moins d’entretien que les autres dans votre jardin.

Si votre jardin est bien entretenu et que la terre est bonne, il n’est pas rare de n’avoir absolument pas besoin d’engrais. Pensez plutôt au compost de jardin, c’est de toute manière plus écologique. Vous l’étalerez autour du pied de chaque plante grimpante. Soyez prudent(e) avec les engrais azotés, l’excès conduit souvent à plus de feuillage que de floraison.

Pour le palissage, il est souvent conseillé, face au vent du nord notamment, d’avoir  de bons liens par le biais d’attaches e matière plastique armée. Surtout, ne serrez pas les tiges et demandez-nous conseil au besoin. Formez des ligatures « en huit ».

Pour les plantes grimpantes à fleur, il est souvent utile de procéder à la taille (pensez à vos rosiers). On taille alors les espèces à floraison printanières lorsque les fleurs sont fanées, et en hiver celles à floraison estivale ou automnale. Un rabattage est aussi parfois tout à fait nécessaire pour limiter l’expansion, demandez à nos experts paysagistes.

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